У овом раду се обрађује делатност сарадника италијанског часописа наглашеног естетизма, „Византијска хроника“ („Cronaca bizantina“, 1881-1885), који су били заинтересовани за питања Балкана и Јужних Словена, посебно Срба. Часопис је уређивао Анђело Самаруга, и у њему су сарађивали најважнији представници италијанског симболизма: Ђозуе Кардучи, Матилде Серао, Габријеле д’Анунцио, Феличе Кавалоти, Едоардо Скарфољо и др. Cet article traite des collaborateurs de la revue italienne „Cronaca bizantina“ („Chronique byzantine“, 1881-1885), de esthétisme prononcé, qui étaient intéressés par les questions des Balkans et des Slaves du Sud, en particulier les Serbes. La revue était publiée par Angelo Sommaruga, et il y ont coopéré les plus importants représentants du symbolisme italien: Giosuè Carducci, Matilde Serao, Gabriele d’Annunzio, Felice Cavallotti, Edoardo Scarfoglio et autres. Concrètement, Felice Cavallotti a chanté la situation dans les Balkans et la bataille du Kosovo dans la poésie „Strage di Bosnia“ (1882), comme a fait Giosuè Carducci dans le texte A commemorazione di Goffredo Mameli (1876) où il a mentionné la poésie „Car Lazar i carica Milica”, et dans deux odes politiques, Sicilia e la rivoluzione et Nei primi giorni del MDCCCLXII. Edoardo Scarfoglio, peut-être le plus actif collaborateur de la „Chronique byzantine“, puis, a écrit, dans le détail, mais négativement, à propos de la Serbie et des Serbes dans son récit de voyage In Levante e a traverso i Balkani (1890), en définissant les Serbes comme des „personnes semi-sauvages“ et soulignant que dans la Serbie était alors l’anarchie absolue. Contrairement à lui, Gabriele d’Annunzio dans son Ode alla nazione serba (1915) a glorifié la bataille dans la défense serbe du Kosovo, ce qui correspond parfaitement à l’atmosphère de la guerre. La diversité d’approches des collaborateurs de la élégante „Chronique byzantine“ sur les questions des Slaves du Sud et Serbes en particulier, confirme l’éclectisme et les attitudes non réglementés de la revue édité par Sommaruga, dans laquelle l’idée même de „byzantine“ n’a pas été définie de façon uniforme.

Oko „Vizantijske hronike“

LAZAREVIC, Persida
2016-01-01

Abstract

У овом раду се обрађује делатност сарадника италијанског часописа наглашеног естетизма, „Византијска хроника“ („Cronaca bizantina“, 1881-1885), који су били заинтересовани за питања Балкана и Јужних Словена, посебно Срба. Часопис је уређивао Анђело Самаруга, и у њему су сарађивали најважнији представници италијанског симболизма: Ђозуе Кардучи, Матилде Серао, Габријеле д’Анунцио, Феличе Кавалоти, Едоардо Скарфољо и др. Cet article traite des collaborateurs de la revue italienne „Cronaca bizantina“ („Chronique byzantine“, 1881-1885), de esthétisme prononcé, qui étaient intéressés par les questions des Balkans et des Slaves du Sud, en particulier les Serbes. La revue était publiée par Angelo Sommaruga, et il y ont coopéré les plus importants représentants du symbolisme italien: Giosuè Carducci, Matilde Serao, Gabriele d’Annunzio, Felice Cavallotti, Edoardo Scarfoglio et autres. Concrètement, Felice Cavallotti a chanté la situation dans les Balkans et la bataille du Kosovo dans la poésie „Strage di Bosnia“ (1882), comme a fait Giosuè Carducci dans le texte A commemorazione di Goffredo Mameli (1876) où il a mentionné la poésie „Car Lazar i carica Milica”, et dans deux odes politiques, Sicilia e la rivoluzione et Nei primi giorni del MDCCCLXII. Edoardo Scarfoglio, peut-être le plus actif collaborateur de la „Chronique byzantine“, puis, a écrit, dans le détail, mais négativement, à propos de la Serbie et des Serbes dans son récit de voyage In Levante e a traverso i Balkani (1890), en définissant les Serbes comme des „personnes semi-sauvages“ et soulignant que dans la Serbie était alors l’anarchie absolue. Contrairement à lui, Gabriele d’Annunzio dans son Ode alla nazione serba (1915) a glorifié la bataille dans la défense serbe du Kosovo, ce qui correspond parfaitement à l’atmosphère de la guerre. La diversité d’approches des collaborateurs de la élégante „Chronique byzantine“ sur les questions des Slaves du Sud et Serbes en particulier, confirme l’éclectisme et les attitudes non réglementés de la revue édité par Sommaruga, dans laquelle l’idée même de „byzantine“ n’a pas été définie de façon uniforme.
2016
978-86-6153-387-7
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