L’objectif de notre recherche est d’analyser l'œuvre de Clément Richer et sa réception par les lecteurs italophones à travers la traduction italienne d’un de ses romans, Ti-Coyo et son requin, publié en 1941 et traduit par Simona Martini en 1957 sous le titre Ti-Coyo e il suo pescecane. L’histoire de l’amitié entre un enfant et un requin a connu un tel succès qu’elle a inspiré la réalisation d’un film, Ti-Koyo e il suo pescecane. Le scénario a été écrit par Italo Calvino et le film a été réalisé en collaboration avec Folco Quilici. En analysant d’abord la traduction interlinguistique, puis la traduction intersémiotique, nous réfléchissons à la manière dont une œuvre peut être réussie malgré le processus de traduction, qui implique toujours une perte de sens. Une perte qu’il faut désormais considérer comme une forme de renaissance et de nouvelle création artistique. Deux formes de traduction sont donc au cœur de l’œuvre. Elles donnent naissance à deux œuvres distinctes, chacune redevable à l’autre d’une manière ou d’une autre. Nous sommes donc en présence de deux productions artistiques d’égale valeur qui, chacune à leur manière, auront touché la sensibilité du lecteur ou du spectateur.
Ti-Coyo et son requin de Clément Rihcer. Traduction interlinguistique et intersémiotique.
Antonio Gurrieri
2024-01-01
Abstract
L’objectif de notre recherche est d’analyser l'œuvre de Clément Richer et sa réception par les lecteurs italophones à travers la traduction italienne d’un de ses romans, Ti-Coyo et son requin, publié en 1941 et traduit par Simona Martini en 1957 sous le titre Ti-Coyo e il suo pescecane. L’histoire de l’amitié entre un enfant et un requin a connu un tel succès qu’elle a inspiré la réalisation d’un film, Ti-Koyo e il suo pescecane. Le scénario a été écrit par Italo Calvino et le film a été réalisé en collaboration avec Folco Quilici. En analysant d’abord la traduction interlinguistique, puis la traduction intersémiotique, nous réfléchissons à la manière dont une œuvre peut être réussie malgré le processus de traduction, qui implique toujours une perte de sens. Une perte qu’il faut désormais considérer comme une forme de renaissance et de nouvelle création artistique. Deux formes de traduction sont donc au cœur de l’œuvre. Elles donnent naissance à deux œuvres distinctes, chacune redevable à l’autre d’une manière ou d’une autre. Nous sommes donc en présence de deux productions artistiques d’égale valeur qui, chacune à leur manière, auront touché la sensibilité du lecteur ou du spectateur.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.


